Un hôpital chargé d’histoire en pleine reconversion !
Cet Hôtel-Dieu de Lyon, situé place de l’Hôpital (dans le 2e arrondissement de Lyon) près des berges du Rhône quai Jules Courmont, entre le pont de la Guillotière et le pontWilson, est l’un des plus grands bâtiments de la presqu’île de Lyon.
Il s’agit du premier hôpital de la ville, sa fondation remontant au 12e siècle (1184).
L’hôtel-Dieu de Lyon « actuel » est composé de bâtiments construits entre les 17e et 19e siècles.
C’est en 2007 qu’il est décidé de transférer l’ensemble de ses services au sein d’autres établissements, dans le but de rénover et de pouvoir céder l’établissement ainsi que son site extraordinaire…
Désaffecté de 2010 à 2014, le bâtiment connaît des travaux d’importance depuis 2015.
Historique de l’Hôtel-Dieu
Selon la légende traditionnelle, en 542 fut fondé un établissement hospitalier modeste sur la rive droite de la Saône, au cœur du quartier Saint-Paul. C’est à l’initiative du roi Childebert et de la reine Ultrogothe, en réponse à une requête de l’évêque de Lyon, demandant un lieu d’accueil pour les pèlerins et les pauvres, que cette construction eu lieu. S’il a priori existé, ce petit hôpital n’a rien en commun avec l’Hôtel-Dieu de Lyon.
Le Moyen Âge
Aux environs de l’an mille, une congrégation est créée afin de faciliter les pèlerinages et les échanges : c’est ce que l’on appelle l’Ordre des frères pontifes. Celle-ci érigeait des ponts dans le but de faciliter les communications et construisait à leurs extrémités des chapelles et des bâtiments pour recueillir les pèlerins et les personnes malades.
Au 12e siècle, la section lyonnaise de l’Ordre commence la construction du pont du Rosne (aujourd’hui pont de la Guillotière) et d’un hôpital.
Le premier hôpital de Lyon, ancêtre de l’Hôtel-Dieu, est ainsi construit en 1184-1185 (à son emplacement actuel), en face du premier pont sur le Rhône et au nord de la rue Mercière actuelle. Il est appelé l’hôpital du pont du Rosne.
Appartenant d’abord à l’archevêque de Lyon, il change de propriétaire et successivement de nom : Hautecombe puis Chassagne. Ce tout premier bâtiment est assez restreint et comprend un prieuré et une petite église ouverte aux nécessiteux.
Le premier médecin attitré, Maître Martin Conras, y travail à partir de 1454.
Pour faire face à l’augmentation de la population, la ville rachète l’édifice en 1478 puis le transforme en un espace bien plus grand :
- le bâtiment principal est désormais long de 65 mètres;
- l’édifice peut contenir jusqu’à 200 malades ;
- une chapelle est ajoutée;
- d’autres parties sont utilisées pour les annexes.
Ce nouvel hôpital est ouvert en 1493, mais sera achevé au milieu du 15e siècle avec la présence d »un cimetière, d’un lieu pour les simples passants et d’un espace pour les enfants mis en nourrice. Aujourd’hui, il ne reste rien de cet hôpital, suite aux remaniements des 16e et 17e siècles.
La Renaissance
Les échevins de Lyon (des notables de la ville) décident d’agrandir le bâtiment et construisent un grand hôpital, toujours sur les lieux de l’actuelle chapelle : c’est l’hôpital de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône. Sa capacité est d’environ 180 lits (Un pour trois personnes).
Aux environs de 1530, pour diverses raisons, la colère gronde à Lyon. Les gens descendent dans la rue et sont bientôt rejoints par des mendiants et des personnes des campagnes environnantes. François 1er fait alors édifier l’hôpital de la Charité pour pourvoir accueillir les plus pauvres et les enfants abandonnés, ce qui déchargera quelque peu l’Hôtel-Dieu de Lyon. De 1532 à 1535 François Rabelais est médecin de l’hôpital.
Le 17e siècle
En 1622, on décide d’agrandir les locaux : ils sont détruits et remplacés par des constructions en forme de croix et regroupées autour d’un dôme central : les salles des Quatre-Rangs. De 1637 à 1655 on construit une nouvelle chapelle sur l’emplacement de l’ancien bâtiment; de nouveaux agrandissements poussent par la suite l’administration au bord de la faillite (de 1658 à 1663 est notamment construit un lieu dédié aux convalescents, sur les quais du Rhône) !
Les personnalités médicales les plus marquantes de l’époque sont :
- Pierre Garnier, auteur respecté de différents traités de formules et de médecine, notamment pour le traitement de la vérole);
- Jean de Lamonière, auteur d’un traité sur la peste;
- Claude Pons, qui traitait les malades contagieux;
Le 18e siècle
La réputation de l’Hôtel-Dieu se développe et les malades arrivent de plus en plus nombreux. On aménage peu à peu les terrains acquis.
C’est de 1741 à 1761 que se construit l’Hôtel-Dieu de Lyon le plus proche de son architecture « actuelle ».
Les plans sont dessinés par l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui dote l’édifice d’une façade et d’un grand dôme somptueux ainsi que d’une décoration extérieure luxueuse.
La réputation de l’établissement ne fait que s’améliorer : De 1737 à 1748, on y enregistre une mortalité de « un sur 14 » contre une mortalité de « un sur 4 » à l’Hôtel-Dieu de Paris.
L’hôpital connaîtra de nombreux incendies tout au long de son histoire, et notamment au 18e siècle : 1718, 1737, 1742 et 1772. Le dernier sinistre détruit une grande partie des bâtiments; une fermeture et le transfert de l’Hôtel-Dieu est même envisagée.
L’époque révolutionnaire
Cette période n’a pas épargné le développement de la médecine et le soin des personnes pauvres. En effet, différents décrets, de 1789 au 9 thermidor, mettent à mal l’organisation médicale (Sociétés médicales, Collège des médecins et des chirurgiens) ainsi que son enseignement : le développement des hôpitaux s’en trouve freiné.
La situation financière, déjà inconfortable à la fin de l’Ancien Régime, devient alors catastrophique, les principaux revenus des hôpitaux (octrois et privilèges) étant supprimés.
A Lyon, alors que la direction avait un moment financé personnellement l’hôpital, celle-ci est contrainte de démissionner en 1791 et de remettre l’Hôtel-Dieu au directoire du département Rhône et Loire qui nomme huit administrateurs. Le bilan est alors épouvantable : plus aucune matière première n’est disponible et la dette contractée est supérieure à trois millions de livres.
Le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale (assemblée qui gouverna la France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795), qui engendra le siège de la ville par les armées de la Convention du 9 août au 9 octobre 1793, provoqua des dégâts considérables à l’Hôtel-Dieu de Lyon.
Enfin, lors de la Terreur, on estime le nombre de victimes à onze médecins, 31 chirurgiens (dont sept étudiants en chirurgie) et huit apothicaires ou herboristes.
Le 19e siècle
Au 19e siècle, l’hôpital est de nouveau agrandi. Il peut désormais accueillir un millier de malades. Son administration se relie à celle du deuxième hôpital de Lyon, l’hôpital de la Charité, en 1796. Les hospices lyonnaises partageront ainsi une administration commune jusqu’en 1920. Plusieurs corps de métiers cohabitent à l’Hôtel-Dieu :
- les médecins : huit titulaires nommés par concours (à partir de 1811) et quatre suppléants;
- les chirurgiens : nécessitant de passer un concours à partir de 1788, la chirurgie est mise au niveau de la médecine en 1794. Un seul chirurgien-major, secondé par un aide-major, a la charge de 400 lits de chirurgie et la surveillance surveillance des 17 élèves-internes de chirurgie et de médecine
- les servants : on compte 190 sœurs et 110 frères;
- les aumôniers : ils donnent les messes tous les matins et administrent les sacrements;
- Un prêtre-économe gère l’hôpital.
A cette époque, la ville de Lyon est un grand centre de chirurgie. Plusieurs chirurgiens-majors se sont illustrés à l’Hôtel-Dieu de Lyon (24 en tout) :
- Marc-Antoine Petit : de 1793 à 1799 ;
- Joseph Gensoul : grâce à la réussite d’actes chirurgicaux inconnus avant lui, il fit évoluer la pratique chirurgicale et fut à l’époque l’un des meilleurs chirurgiens en Europe.
- Amédée Bonnet : de 1838 à 1843 ;
- Joseph-Pierre Pétrequin de de 1844 à 1849 ;
- Louis Léopold Ollier : il créa au sein de l’Hôtel-Dieu le premier service de chirurgie orthopédique;
- Antonin Poncet;
- Mathieu Jaboulay : de 1895 à 1903. Il fut le dernier chirurgien-major de l’hôpital et apporta une contribution importante à la chirurgie digestive; avec son interne Alexis Carrel, ils pratiquent les premières transplantations d’organes.
Le 20e siècle
Étienne Destot et les débuts de la radiologie à Lyon
À Lyon, Étienne Destot réalise les premières radiographies en février 1896 (les rayons X sont découverts par le physicien allemand Wilhelm Röntgen en décembre 1895) et crée, dans un espace désaffecté de l’Hôtel-Dieu, le premier service de radiologie français.
Léon Bérard, précurseur de la cancérologie
En 1923, Léon Bérard crée le second centre anticancéreux de France, dans le grand dôme de l’Hôtel-Dieu de Lyon. Grâce à l’Association lyonnaise de lutte contre le cancer, il finance l’achat d’une grande quantité de radium, utilisé pour le traitement des cancers du col utérin et de la muqueuse buccale. 12 ans plus tard, en 1935, l’affluence de patients entraîne un déménagement du centre à l’hôpital de Grange Blanche, puis l’installation au centre Léon-Bérard en 1958.
Au début du 20e siècle, le professeur Jules Gourmont fait campagne pour une reconstruction de l’Hôtel-Dieu ailleurs, les bâtiments étant techniquement dépassés. Édouard Herriot, son ami maire de Lyon, apporte son soutien : le projet est accepté par le conseil municipal et les Hospices Civils de Lyon (HCL). Le véto du secrétaire d’état aux Beaux-Arts stoppera le projet. Il sera construit l’hôpital de Grange Blanche, nommé plus tard « Édouard Herriot ». Sauvé, l’édifice est par la suite réquisitionné par l’armée et devient hôpital militaire jusqu’en 1923.
Aujourd’hui et demain : l’avenir de l’Hôtel-Dieu de Lyon
Édifice emblématique du patrimoine lyonnais, l’Hôtel-Dieu est jusqu’en octobre 2010 un centre hospitalo-universitaire dépendant HCL.
Cependant, face aux exigences de la médecine moderne et aux attentes des patients, l’édifice n’est alors plus adapté aux exigences des activités médicales de pointe. Ainsi pour ces raisons, mais aussi afin de rénover et céder ce « complexe » exceptionnel, l’Hôtel-Dieu de Lyon ferme.
L’ensemble de ses services sont transférés dans d’autres établissements des HCL, construits selon un gigantesque plan de modernisation des établissements de soins lyonnais, qui a engendré la construction d’hôpitaux de dernière génération.
L’édifice sera en partie reconverti en hôtel de luxe de 140 chambres. Au rez-de-chaussé, on trouvera des activités commerciales, et des activités tertiaires sur le reste du site. Les cours intérieures seront ouvertes au public.
C’est la proposition de Eiffage Construction (avec Generim) et des architectes Albert Constantin et Didier Repellin avec InterContinental (chaîne hôtelière) qui remporte le projet de reconversion du site, en octobre 2010.
L’ouverture du nouvel Hôtel-Dieu devrait s’effectuer entre la fin de l’année 2017 et septembre 2018. Près de sept millions de personnes pourraient chaque année venir visiter les lieux.
Pour plus d’informations sur le déroulement du projet, rendez-vous sur le site web dédié et sur le site d’Eiffage, ici, ainsi que sur la vidéo ci-dessous :
Architecture de l’Hôtel-Dieu de Lyon
L’Hôtel-Dieu du 17e siècle
Aujourd’hui, il n’existe plus rien des premiers bâtiments de l’Hôtel-Dieu, si ce n’est le vestige d’un mur qu’on estime du 15e siècle. Entre 1622 et 1637, l’hôpital est reconstruit totalement selon un plan en forme de croix, en quatre bâtiments regroupés autour d’un dôme central (les salles des Quatre-Rang)s, et se compose notamment de :
- un corps central, avec une chapelle couverte d’un dôme : « le petit dôme »;
- des tours d’angle, aérant les salles des malades;
- de bâtiments bâtis en croix.
En 1637, la chapelle est reconstruite.
Le « petit dôme »
Dressé par le maçon Jacques Blanc, ce premier dôme, de forme carrée (11 mètres de côté) a une hauteur de 26 mètres. Il était autrefois au centre des quatre salles communes de malades et servait à évacuer l’air vicié. Ce dôme comporte en son centre un autel en marbre polychrome, où étaient notamment célébrées les messes pour les malades.
Le « cloître »
Érigé entre 1633 et 1636, ce bâtiment s’appuie sur le seul mur restant de la période médiévale. Un portail dorique précède l’entrée sur la place de l’Hôpital, surplombée d’une coupole sur pendentifs. L’entrée fut bâtie par les architectes Jean et Ferdinand Delamonce entre 1706 et 1708. Enfin, des plaques de marbre laissent apparaître les noms des généreux bienfaiteurs de l’hôpital.
La chapelle
Cette chapelle d’architecture baroque est dédiée à Notre Dame de la Pitié. Elle est construite entre 1637 et 1655 par les maîtres maçons Le Rupt et Chana, en suivant les plans de l’architecte Guillaume Ducellet. Pourvue de chapelles latérales symétriques, elle comporte une nef sur deux étages, mis en lumière par des fenêtres à l’étage.
Située à l’emplacement de l’hôpital médiéval, sa façade et ses deux clochers donnent directement sur la place de l’hôpital. C’est au 18e siècle que Jean Delamonc et son fils imaginent et construisent le porche ouvrant sur cette place.
Le portail, de style Louis XIII, présente des pilastres classiques et des châpiteaux ioniques, un fronton triangulaire et deux anges portant les armes royales. L’ornementation est typiquement baroque. Enfin, La Pietà, située au tympan et fabriquée date de 1853 .
L’Hôtel-Dieu du 18e siècle
On charge l’architecte Jacques-Germain Soufflot de dessiner des plans afin d’agrandir de nouveau l’hôpital. Les quatre bâtiments sont cette fois disposés en quadrilatère et englobent les bâtiments du siècle précédent et la chapelle au dôme somptueux.
La façade monumentale
Bordant le Rhône sur une longueur de 375 m, la façade est vouée à impressionner les voyageurs arrivant à Lyon par l’est. Démarrée en 1731, la partie centrale fut terminée en 1748 mais les ailes Nord et Sud ne ne furent terminées qu’au 19e siècle par différents architectes suivant les plans de JG.Soufflot.
Le décor utilisé est très élégant, l’utilisation de la pierre des Monts d’Or ne faisant qu’accroître cette élégance. Les deux étages sont fournis de fenêtres rectangulaires elles-mêmes ornées de différents motifs. Les statues du Roi Childebert et de son épouse Ultrogothe, situées de chaque côté de l’entrée, ont été réalisées en 1819 par les sculpteurs Prost et Charles. Elles rappellent l’édification à Lyon en l’An 542 du premier hôpital du royaume.
Le « grand dôme »
De 300 m² de surface au sol et d’une hauteur sous clef de voûte de 32 mètres, le Grand dôme est inauguré en 1764. Il a alors le même rôle que le petit dôme, à savoir renouveler l’air, cette fois-ci des deux étages de salles de malades disposées de chaque côté. Un autel fait de marbre, au centre, permettait également de suivre l’office depuis les lits. La coupole est de base rectangulaire et à l’intérieur, un trompe l’œil accentue sa hauteur. Sur son sommet extérieur, on peut voir trois anges soutenant le globe terrestre et surmontés d’une croix.
A la libération de Lyon, le grand dôme est incendié (le 4 septembre 1944) : le profil initial imaginé par Jacques-Germain Soufflot (quelque peu modifié par ses deux élèves l’ayant réalisé, Soufflot ayant été appelé par le Roi à Paris) est rétabli lors de la restauration (1957-1970).
Le réfectoire des sœurs hospitalières
Construit selon les plans de J.G Soufflot, il est terminé en 1747. Ce bâtiment rectangulaire mesure 38,50 mètres par 10,50 mètres. Percé pour donner plus de clarté, le mur ouest reçoit en 1935 les vitraux de la chapelle de l’hôpital de la Charité, détruite la même année.
L’Hôtel-Dieu au 19e et 20e siècles
Au 19e siècle, des bâtiments supplémentaires sont construits perpendiculairement à la façade. Les ailes nord et sud de la façade sur le Rhône sont également terminées. Même chose rue Bellecordière et rue de la Barre, mais les constructions seront rapidement démolies pour élargir cette dernière (1886).
Au sud, de 1887 à 1893, l’architecte Paul Pascalon réalise des corps intérieurs, là encore perpendiculaires à la façade et ajoute un troisième dôme à la structure.
En 1959, afin d’élargir la rue Childebert, on démolit « le passage » de l’Hôtel-Dieu de Lyon(situé au nord de l’édifice), somptueuse galerie à verrière, ornée de boutiques depuis 1840.
Statut et protection
Au cours du 20e siècle, la plupart des bâtiments sont peu à peu protégés et classés au titre des Monuments Historiques.
Le 21 novembre 2011, l’ensemble de la structure est classée Monument Historique.
Accès
A deux pas de la rue de la République et de la rue du Président Édouard Herriot, l’Hôtel-Dieu de Lyon se trouve à moins de 400 mètres de la place Bellecour de Lyon. Le site est ainsi desservi par la station de Métro du même nom, empruntée par les lignes A et D du métro lyonnais.
Le saviez-vous ?
En 1854, le directeur de l’école préparatoire de médecine de Lyon demande au préfet de l’époque de réserver quelques salles de cet Hôtel-Dieu de Lyon afin de mettre en place des collections de pièces provenant de fonds ou de dons privés.
En 1934, on y installe les boiseries en tilleul, classées Monuments Historiques, de la salle du Conseil d’administration de l’hôpital de la Charité (datant du 18e siècle), venant alors d’être démoli. Ainsi, en 1935, le Musée des Hospices Civils de Lyon est créé. Il rassemble les collections :
- de la Société Nationale de Médecine de Lyon;
- d’anatomie pathologique, normale et comparée;
- de nombreux instruments médicaux et chirurgicaux de la Société des Sciences Médicales de Lyon (fusionnée avec la Société de Médecine).
D’autres salles de l’hôpital de la Charité, classées Monuments Historiques, seront reconstituées au sein de ce musée :
- L’apothicairerie du 17e siècle;
- la salle des Archives datant du 18e siècle.
Couvrant jusqu’à 1000 m², le musée a fermé fin décembre 2010. Quelques rumeurs de projets d’un grand musée médical et anatomique rassemblant des collections lyonnaises au grand intérêt historique courent toujours…
Sources
Wikipédia
Patrimoine-lyon.org
Grand Hôtel Dieu.com
CHU de Lyon
CHU de Lyon
Magnifique fleuron de notre patrimoine.
Merci pour votre commentaire 🙂
Je recherche s’il y a eu une liste des élèves en chirurgie de l’Hôtel Dieu au XVIIIème siécle.
Deux de mes ancêtres ont été chirurgiens à cette époque, Charles Mauban (1727-1805) et son fils, René François Mauban (1769-1814) qui, à la suite du siège de Lyon a été incorporé comme chirurgien dans l’armée de Toulon et après la campagne d’Egypte a été chirurgien major de la garde impériale des mameluks.
Bernard Mauban